Rien ne sert de courir il faut partir à point

Anne a rappelé en introduction : « environ un tiers des personnes âgées de 65 ans et plus, vivant à domicile chute chaque année. Cette proportion augmente avec l’âge et les femmes sont quasiment deux fois plus nombreuses à chuter que les hommes. »[1]

La chute est un événement multifactoriel qui nécessite une approche globale de la personne âgée. Plusieurs éléments ont une influence sur l’équilibre : l’oreille interne, la vision, la sensibilité tactile ainsi que l’état de santé physique et mental.

Avec le temps qui passe, le risque de chutes s’accentue. Cela s’explique par plusieurs facteurs environnementaux, comportementaux et physiopathologiques. La réactivité est moins bonne, les os se fragilisent et la chute entraine la chute si elle n’est pas prise au sérieux et bien encadrée. Anne précise : « Une personne ayant déjà chuté présente un risque significativement plus élevé de chuter à nouveau qu’une personne ne rapportant pas d’histoire de chute antérieure. » Anne explique que : « Parfois, on n’ose pas dire à son entourage que l’on est tombé par peur de passer directement à la case maison de retraite. Il existe tout de même plusieurs étapes en amont !

Pour repartir du bon pied, il est important de prendre en compte le facteur psychologique. Prendre le temps d’analyser pour prévenir d’autres chutes.

Les Lundi santé « Bien vieillir » touchent à leur fin pour l’édition 2016 avec une moyenne de 15 participants par atelier.

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